4 mars 2017
La portée du vent et la mort des mots 1
(photo : Dear Criminals, Nelly)
Les mois passent, je te parle d'amour, tu me parles de fesses.
Les mots tendres qui m'habitent deviennent lourds.
Le vent ne les porte plus jusqu'à toi. Ils meurent en chemin... Là, à mes pieds.
Mon souffle ne suffit plus pour te les faire comprendre.
Tu deviens sourd.
Nos communications n'ont plus de contenu.
Je n'existe plus.
Encore une fois.
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