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Tasse ton pied, tu piles sur ma naïveté.
10 octobre 2015

Allé, entre chez moi!

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Les aveux s'enfilent. Ce matin-là, tu m'avoues n'avoir jamais ressenti une telle attirance pour une femme dans le passé. Je n'ai jamais ressenti pareille attirance pour un homme auparavant. Je peux te le dire en te regardant dans les yeux, Babe.

Le désir monte entre nous deux et nos rencontres ponctuelles sont devenues nécessaires pour assouvir nos envies de se dévorer des yeux, d'enlacer nos doigts et de se respirer. S'embrasser.

Mon envie pour toi est brûlante. Même à distance, je m'imagine parfois que j'inhale au passage d'un coup de vent du nord quelques molécules égarées de ton souffle et je m'en trouve nourrie. C'est mon mode de survivance dans ces moments d'éloignement.

Tous les moments sont bons pour se joindre de quelque façon que ce soit. Je roule des kilomètres pour te voir. Tu te déplaces à mi-chemin pour que l'on se rencontre. Tu m'invites à te joindre au parc adjacent à ton lieu de travail et si l'on craint parfois de se faire remarquer, tu réponds que ces passants croiront que je suis ta conjointe, c'est tout! Les passants s'éloignant, on en profite pour s'embrasser. Je t'aime et je sais que tu ne sais pas à quel point tu m'habites. C'est mon handicap, je suis incapable d'exprimer ce qui se passe en moi. Alors je m'approche de toi, j'en veux encore. Je t'embrasse, j'enlace mes doigts aux tiens et je voudrais que le temps se fige au moment même où l'on se regarde dans les yeux.

J'embarque à pieds joints et à grand coeur ouvert dans ta vie et ton quotidien. Tu me fais une place au travail en laissant ouvert ton téléphone à côté de toi durant quelques minutes pendant que tu travailles. Tu me téléphones de chez toi lorsque tu es seul à l'étage, dans la chambre, dans la salle de bain. Jusqu'à te faire surprendre à un moment donné où tu as glissé rapidement ton téléphone dans ta poche sans rien dire. J'avais alors fermé mon téléphone. T'écouter au travail ça me va mais t'écouter converser avec ta conjointe, non. Ça ne fait pas partie de mon monde, de notre monde.

Tu es séduisant dans ta façon de t'exprimer, tu portes une attention particulière à tes écrits. En texto ou en clavardage, tu corriges tes fautes en reprenant les mots mal écrits. Quand tu parles, c'est toujours clairement et ton langage est riche et soigné. Ça aussi ça me séduit. Je me souviens de cette fois où tu as gardé cette ligne ouverte durant ton travail et que tu avais échappé un juron. En reprenant la ligne, tu t'en étais excusé. Charmant que tu es!

Parallèlement, je te traîne partout. J'ai sous la main mon bien fidèle complice de silencieux cellulaire. Tu me suis à tout moment de la journée, au travail, sur la route, à l'épicerie, au bureau de poste... Partout!  Aussi, sur portable ou sur tablette, je t'ai au bout des doigts tous les soirs. Au début bien tranquille au bureau du sous-sol, puis parfois au salon les soirs où mon conjoint, prenant place sur le canapé devant moi, se perd devant les matchs sportifs diffusés sur écran. Je refoule parfois ces sourires et ces joies profondes que je ressens et qui soulèverait assurément un questionnement de la part du téléspectateur.

Chaque soir, je te souhaite une bonne nuit et te couvre de baisers. Tu fais de même par écrit ou en pensées, comme il est entendu.

 

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  • Récit d'amour et de love aussi... Alors sors-moi de ta cage de verre. À te respirer, j'ai contracté ton souffle asthmatique. Je t'en prie my Love, expire tes mots ensorcelants dans le sens du vent qui s'éloigne de moi.
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